Tour de Corse en Kombi - Été 2011

Ça vous intéresse ?   

Et comment!!!

Pfouuuu, t'abuse, tu ouvre le sujet, et tu nous laisse sur notre fin  

C'est fait exprès !!!   

Après, j'en aurais encore un autre, mais il n'est pas encore écrit... Si ça vous intéresse toujours : Écosse 2013, toujours en Kombi !

Un autre projet serait d'aller au Cap Nord en 1303... Mais ça sera quand on pourra prendre des grandes vacances !   

Aller, l'intro de la Corse (j'aurais peut-être dû commencer par là avant la N7...) :

Pour nos vacances d'été 2011, nous avions décidé de prendre le maquis, et d'arpenter la Corse avec notre Split. Il s'agit d'un Type 23 "Kombi" de 1965. Il a passé l'essentiel de sa vie dans le Var avant d'arriver dans l'Aube il y a une dizaine d'années. Il est en peinture d'origine et nous avons volontairement gardé cette patine qui fait son charme. Malgré ce look usé, nous avons en fait tout remis à neuf en 2008-2009 : électricité, mécanique, joints, peinture de la zone de chargement, etc. Le moteur "jeté dedans" provisoirement est un 1300 provenant d'une 1302. En guise d'aménagement, un plancher, un clic-clac Just Kamper, une isolation du plafond terminée la veille de partir, et c'est tout, il est toujours en cours d'évolution... Nous avons pris quelques pièces détachées, les affaires de camping, une carte et le Guide du Routard, l'appareil photo, et en route pour l'aventure !

Les photos du Kombi lors de sa première sortie en 2009, juste après avoir jeté un 1300 dedans le matin même et sans aménagement, et même sans porte coulissante ni vitres !   
Notez le flan poncé par l'ancien proprio... On a mis un coup d'apprêt à l'époque. Depuis, il est passé un carrosserie juste pour faire le côté.

Lundi 15 Août 2011 : Troyes - Aubenas

Le Kombi est chargé, révisé, prêt à partir pour ses vacances. Nous quittons Troyes pour migrer vers le Sud, le soleil est au rendez-vous. Le Kombi tourne comme une horloge, avalant les kilomètres de Nationale. Mais en descendant un col de l'Ardèche, un claquement sec et répété se fait entendre dans le train avant, et s'amplifie rapidement… Le début des ennuis... Mais ça fait partie de l'aventure. Ce ne serait pas des vacances en VW sinon ! On s'arrête en catastrophe, et après inspection nous nous apercevons que nous sommes en train de perdre les roues ! Les vis de roues ont chauffé avec les freins dans la longue descente du col et se sont desserrées. Plus de peur que de mal ! Ce sera notre seul "ennui mécanique" sur les presque 2500km que nous parcourrons pendant ce voyage. Après avoir revissé les quatre roues, nous continuons notre route jusqu'au camping d'Aubenas.

Ah oui l'Ecosse en 98 principalement dans les Highlands c'est tout simplement magique, lumière changeante. Plus de black sheeps et Higland cattles que de voitures...si vous aimez la nature et le calme c'est l'idéal. Et les Ecossais aiment bien les français.
Norvège en 2011 mais uniquement dans la partie sud et "ronde" du pays. Diversité de paysages plus importantes que les Highlands et personnes sympathiques également. Les norvégiens sont amateurs de véhicules décalés style Chopper, Rod, Street machines...il faut bien s'occuper l'hiver! Le plus ce sont les jours longs même dans la partie sud. Le plus haut où nous sommes montés c'est Trondheim et à minuit on aurait pu rouler sans phares...Le cap Nord est aussi un projet pour nous.

Salut à tous !

Mardi 16 Août 2011: Aubenas - Marseille

Après une bonne nuit de sommeil, nous poursuivons tranquillement notre route pour atteindre Marseille vers midi. L'embarquement ne devant avoir lieu que le soir, nous en profitons pour visiter un peu la ville et le vieux port. Puis nous attendrons l'embarquement sur les docks en plein cagnard… Il fait plus chaud qu'à Troyes !! Le Kombi monte ensuite dans la cale du ferry, au milieu des camionnettes et des poids-lourds, pas d'autres VW en vue pour l'instant…

Mercredi 17 Août 2011 : Bastia - Saint-Florent



Nous arrivons vers 6h à Bastia, après une nuit bercée par le ronronnement des machines du ferry. Il fait déjà chaud ! La vue depuis le pont du bateau sur Bastia est superbe, avec son vieux port et son église Saint Jean-Baptiste baignés dans le soleil levant. On y passera une bonne partie de la matinée, arpentant à pied les petites rues de la vieille ville.



En quittant Bastia, nous croisons des Allemands avec un Split décoré aux couleurs d'un loueur d'utilitaires Volkswagen. Ça donne toujours le sourire de voir une VW qui roule.



On passe le reste de la journée sur la route, tout le long du Cap Corse, en faisant des haltes régulières pour les photos.



Nous faisons une petite marche jusqu'au moulin Mattéi pour se dégourdir les jambes, après que le Kombi nous ait amenés en haut du col de la Serra, offrant une belle vue sur tout le cap.



Nous continuons notre périple tant bien que mal, les routes corses sont étroites, mais les autochtones sont parfois pressés, et les cars de touristes passent en force ! Les paysages sont époustouflants, avec ces villages accrochés entre roches colorées et mer claire ; on se croirait dans un autre pays. Superbe ! Nous nous arrêtons pour la nuit à Saint-Florent.

Jeudi 18 Août 2011 : Saint-Florent - Porto

En partant de Saint-Florent, nous entamons la traversée de désert des Agriates, vaste étendue de maquis à perte de vue, avec une unique route pour seule trace de civilisation. Le Kombi étant rabaissé, nous sommes restés sur la route, même si l’envie de faire un peu de piste pour rejoindre une plage sauvage nous a démangés !



Nous arrivons à l’Île-Rousse, mais à cause du monde et de la circulation, nous décidons de ne pas nous attarder, et de continuer notre route. Les petits villages et les routes sont paisibles, mais dès qu'il y a une plage, il y a foule ! On préfère les espaces sauvages aux "trous à touristes". Nous passons par Calvi, puis nous quittons la côte pour passer par l’intérieur des terres afin de rejoindre Galéria. Le Kombi, toujours fidèle, nous hisse en haut du col de Palmarella à 408 mètres de hauteur. Nous redescendons ensuite vers Porto où l'on s’arrête pour passer la nuit. On s’est même baigné dans le Porto (la rivière bien sûr !).





(vous avez de la chance, c'est la seule photo de moi que vous verrez !!!)

Oui j'imagine les routes corses en Combi...pas large! Mes parents avaient loué une Twingo et nous disaient que c'était le véhicule idéal par rapport aux routes sinueuses et étroites...

Salut à tous !

Oups, j'ai un peu oublié la fin de l'histoire...

Vendredi 19 Août 2011 : Porto - Propriano

Avant de quitter Porto, nous visitons la ville et son joli petit port.



Puis, le Kombi reprend la route vers le sud, qui s'élève progressivement au-dessus de la mer par d'innombrables lacets. La route est magnifique, comme la majorité des routes de l'île.



Mais c'est encore un peu plus haut qu'on atteint l'apothéose, avec les fameuses Calanche de Piana. Ces éperons de roche volcanique s'élancent vers le ciel dans des formes torturées, voir improbables. Leurs couleurs ocre contrastent avec le bleu de la mer située quelques centaines de mètres au pied de ces à-pics. La route est étroite entre roche et ravin, difficile de s'arrêter, mais Kombi joue quand-même les touristes en posant fièrement pour immortaliser l'instant.





Nous continuons notre périple en passant par Cargèse où on rejoint le bord de mer que l’on suit jusqu’à Ajaccio. Nous avons croisé quelques VW en route, dont ce 181 vert :



Nous passons quelques heures dans la ville natale de Napoléon Bonaparte, puis nous quittons de nouveau la côte pour passer un peu plus à l’intérieur des terres, par Ponte-Vecchiu et Casalabriva pour rejoindre le site préhistorique de Filitosa. Malgré la chaleur étouffante, nous nous arrêtons en fin de journée visiter ce site historique où d'étranges statues-menhirs millénaires veillent sur les restes d'anciennes constructions torréennes. Le soir, nous trouvons un camping en bord de mer à Olmeto-Plage, près de Propriano, il y fait moins lourd, l'air est plus doux.

Samedi 20 Août 2011 : Propriano - Bonifacio

Nous commençons cette nouvelle journée par la visite de Propriano puis de Sartène. De la route, on aperçoit le cap de Roccapina avec sa tour génoise et le fameux Rocher du Lion.



Nous arrivons ensuite à Bonifacio, tout au Sud de l'île, en fin de matinée. On y passera le reste de la journée, il y a tellement à voir ! Nous commençons par une balade en bateau autour de la ville. En sortant de la baie, on passe au pied du phare de la Madonetta. Un peu plus loin, nous entrons dans la grotte marine du Sdragonato dont l'ouverture dans le plafond rappelle la carte de la Corse, l’eau y est superbe et limpide, ça donne envie de se baigner ! Nous poursuivons en passant par la calanque de Fazio. Et bien sûr, nous avons pu admirer Bonifacio, la vue depuis la mer est imprenable et éblouissante ! Du haut de cette longue falaise de calcaire grignotée par les vagues, la ville surplombe vertigineusement les flots.



Après cette belle excursion digestive en bateau, nous nous sommes promenés dans la ville et la citadelle pour arriver en haut de l’escalier du Roi d’Aragon. Cet escalier est creusé directement dans la falaise pour atteindre la mer. La légende veut qu'il ait été construit par les troupes du roi en une nuit pour assiéger la ville. Nous décidons de descendre, descente qui va s’avérer hasardeuse ! L’escalier est très raide, les 189 marches sont hautes, glissantes à cause de l’humidité, la main-courante rongé par la rouille ! En bas, après une longue galerie au-dessus de l'eau, on arrive au bord de la mer à une petite grotte qui abrite une source d'eau douce. On se dit que nos efforts ont été récompensés, c’est superbe. La remonté de l’escalier sera plus aisée que la descente, mais il aurait quand même fallu prévoir des chaussures de marche !



On finit la journée en déambulant dans les rues de la vieille ville, vraiment sympathique, avant de rejoindre le camping où l'on avait garé le Kombi.

Dimanche 21 Août 2011 : Bonifacio - Solenzara

Nous laissons Bonifacio pour rejoindre Porto-Vecchio sans trop s’attarder sur la route. Nous faisons un crochet par l’intérieur des terres pour déjeuner à Zonza.





Nous franchissons ensuite le col de Bavella (1218m). De là le GR20 permet d'aller voir les aiguilles du même nom. C'est bondé de touristes, ça bouchonne, impossible de stationner, on taille la route ! Quelques centaines de mètres plus loin, on y croise quelques vaches en liberté. Elles sont nombreuses sur les routes, avec les cochons et quelques ânes. Il faut faire attention à ne pas en croiser dans un virage, et les virages n'y a pour ainsi dire que ça sur les routes de Corse !





Encore un peu plus loin, on s’arrête en chemin pour se baigner dans le torrent Solenzara, il y a peu de touristes, l’eau y est tiède, ça rafraichit.





Puis nous rejoignons finalement la côte pour trouver un camping sur la plage près de Solenzara.

Lundi 22 Août 2011 : Solenzara - Querciolo

Nous longeons la côte Est, moins attrayante qu’à l’Ouest. Le terrain est plat, avec des vignes et des vergers. Les routes sont droites, sans doute un des seuls endroits de l'Ile de Beauté où l'on peut atteindre les 90km/h avec une VW Aircooled ! Nous bifurquons vers l'intérieur des terres pour reprendre de la hauteur. Nous passons par les défilés de l’Inzecca et des Strette, la route en montagne est agréable, avec tout au long une rivière en contrebas.





Le Kombi enchaîne les virages à l'infini, inlassablement, nous berçant au gré des lacets et des cahots de la route, pour notre plus grand bonheur.



En sortant de Ghisoni, la route est parfaite, elle vient juste d’être refaite, un vrai billard. Et forcément, il aura suffi de prononcer ces mots : « Elle est nickelle la route, pourvu que ça dure ! » pour que le billard se transforme en champ de mine ! Quelques centaines de mètres après en avoir parlé, la route devient "piste" sur près de 20km ! Elle était en travaux. Presque tout l'enrobé avait été gratté, ne laissant qu'un chemin de gravier sur toute l'ascension et la descente du col de Sorba (1311m), jusqu’à Vivario.



Nous avons eu quelques frayeurs quand il fallait croiser d’autres voitures, surtout dans les virages en descente, où les barrières de sécurité avaient été démontées...! Les cailloux roulaient sous les pneus du Kombi que rien ne séparait plus du précipice…





Mais le Kombi a suivi sa route, se sortant sans encombre de cette aventure.
Nous rejoignons ensuite la ville universitaire de Corte. La chaleur là-bas y est étouffante : 45°C à notre arrivée ! Nous visiterons quand même la ville, différente des villes de la côte mais tout aussi sympathique.





Nous redescendons en fin de journée pour trouver un camping en bord de mer, plus au frais (!), à quelques mètres de la plage.

Mardi 23 Août 2011 : Querciolo - Bastia

Le matin, nous quittons le camping pour aller visiter la brasserie Pietra à Furiani. Amateurs de bières, nous ne pouvions faire l'impasse ! La visite de la brasserie est à faire, intéressante, une petite dégustation est offerte ensuite, et nous sommes repartis avec quelques munitions (moins cher qu'en supermarché).



On rejoint ensuite Bastia et nous faisons une petite balade du côté de Cardo et dans les hauteurs de Bastia, on y croise un Buggy LM et un Bay Window.







La vue sur Bastia depuis les hauteurs est imprenable, on n’a pas regretté d’avoir emprunté ces petites routes.



Derniers tours de roues sur le sol corse, nous redescendons sur Bastia pour se balader à nouveau dans ses petites rues, en attendant l’embarquement à bord du bateau à la nuit tombée.

Ce voyage nous a énormément plu. On ne peut décemment pas le nier, la Corse mérite pleinement son surnom d'Île de Beauté, mêlant mer et montagne, les paysages sont superbes et variés ! L’atmosphère y est particulière, le dépaysement est assuré. Les routes, même si elles ne sont pas toujours en parfait état, sont toujours plaisantes, enchaînant les lacets dans ces décors de rêve. Le fait d'y aller en Kombi ajoute une autre dimension.

Rouler dans un véhicule "plaisir" est toujours plus sympa que dans une auto banale, cela rend la route encore plus savoureuse. Nous avons d'ailleurs passé beaucoup de temps à rouler, profitant du paysage, et du courant d'air des déflecteurs du Kombi qui rendait la température plus supportable qu'à l'extérieur. Le gabarit d'un Type 2 VW est bien adapté aux routes corses, permettant de passer partout, et le Kombi attire la sympathie des gens que l'on croise.

Certains disent sarcastiquement que le seul point négatif en Corse, ce sont les Corses. Nous n'avons pas eu à nous en plaindre, nous avons toujours étés bien accueils. On y retournera.

Si ça vous intéresse toujours, je vous raconterais nos 2 semaines en Écosse... Mais faut que je fasse le texte.

Bienzûr On aime les comptines...et j'adore l'Ecosse

Ca donne vraiment envie ce genre de road trip!! Chapeau!!

Moi je suis pour un petit récit sur l'écosse, c'est vraiment un pays que j'adore malgré que je ne soit allé que dans le secteur d'Edimburg!

Mais même nous qui n'aimons pas les capitales, Edimburg, Bruxelles sont des capitales à taille humaine et il fait bon se promener dans les centres historiques et quartiers alentours.
Mais les Highlands sont complètement différentes. 2 pays en un quoi, et dire qu'à une période de l'histoire de l'Ecosse c'était la partie "peuplée" du pays...
Attention faire le plein d'essence et ravitaillement, nous avions 5 jours d'autonomie.

On n'aime pas trop les villes, on part en voyage surtout pour les paysages, en Kombi, c'est encore mieux.

Ah, du coup, ça va me donner envie de le faire...
J'ai ressorti l'album qu'on a fait...

2 photos que j'adore... (mais je vais faire un post)

En voulant prendre de la hauteur pour voir le loch Ness, on s'est retrouvé sur une petite route... pour ne pas dire un chemin à la fin, mais quelle vue (et forcément, personne sur la "route") :



Dans les Highlands... Personne non plus... On est au bout du monde (mais ce n'est pas si loin que ça) :

Mais nous non plus la foule, les villes, les plages c'est pas notre truc et tant mieux si il y a des amateurs ça laisse plus de place ailleurs Jamais eu un embouteillage quelque soit la période ou jour de départ C'est pour ça qu'on va en Ecosse, Norvège et autres.

Les Highlands c'est magique! Faut aimer le calme et la nature...se retrouver seul pendant des km. Pour te dire dans les Highlands (en 5 jours) on a croisé 2 Camping Cars français on ne s'est pas salué mais... arrêté pour parler un peu avec des gens et échanger nos beaux coins.

Magnifique la corse j y suis chaque ete et en lisant ton recit en visionant tes photos j etais encore en vacances, je connais toutes ses routes ses paysages : un vrai regal
Merci pour ce beau reportage j avais l impression d y etre